Mon mini potager de ville a trouvé sa place dans un petit coin du jardin paysager, à 10 pas de la cuisine.
Pas grand du tout, il doit faire à peine 10m² : une misère pour le jardinier qui a envie de cultiver toujours plus, tellement la nature est belle et riche d'enseignements et de moments agréables.
Afin de profiter au maximum d'une si petite surface, j'ai monté une mini-serre de 2m x 3m. Ce n'est qu'une toile de polyétilène sur arceaux : rien de luxueux : juste une protection sans chauffage artificiel. Mais ça permet d'avancer quelques cultures de début d'année, de prolonger quelques cultures d'automne, et de protéger des intempéries d'autres cultures un peu difficiles.
Et devant cet abri transparent, une petite plate-bande où trônent deux coffres-châssis fabriqués sur la base de planches de coffrage traitées contre les intempéries.
C'est là que je cultive l'essentiel des petits légumes de tous les jours, pour le plaisir de manger sain, frais, sans traitement, des légumes qui ont du goût.
Début avril, cela fait déjà pas loin d'un mois que je profite de mes premiers radis semés sous la serre lorsqu'il faisait encore bien froid dehors. Les premières salades sont belles et commencent à alimenter la table de leur croquant. D'autres sont en route, comme les radis : il suffit de renouveler les semis de mois en mois pour échelonner les récoltes.
Pendant ce temps les premières carottes lèvent, semées très tôt, en même temps que d'autres semis lèvent sans monopoliser la place : ce sont les poireaux semés en caissettes courant février, que je pouvais rentrer pour protéger du froid et ressortir dès que le temps était plus favorable. Pareillement pour des betteraves rouges, des brocolis, de nouvelles laitues.
Dans la famille 'jeunes plants' il y a encore des dizaines de plants de tomates semés fin février au chaud de la maison qui s'étoffent joliment maintenant, des courgettes rondes, longues, des melons, des concombres, des pâtissons, ...
Très bientôt un ou deux pieds prendront place dans un petit coin de la serre : ils me donneront mes premiers fruits très tôt. Les autres attendront la mi-mai pour rejoindre le jardin extérieur, tout à fait normalement.
Comment tout cela trouvera t-il sa place sur une si petite surface ? Rassurez-vous : une partie ira trouver sa place dans un autre potager que j'ai édifié sur une autre parcelle dont je disposais : un potager de pleine nature dont je parlerais ailleurs, où je cultive pléthore d'autres bonnes choses.
A ceux que cela risque de donner envie je ne dirai qu'une chose : lancez-vous : vous verrez qu'on peut vraiment se faire plaisir avec peu de moyens, peu de place, peu de temps.
Micro potager urbain